Dans un article rédigé par les économistes du
Crédit Suisse, paru sur Internet le 14.02.2006. J'ai pu
constaté les perspectives pour l'économie suisse. Elle
se base sur 2 principaux constats :
La croissance mésurée par le PIB (produit intérieur brut) a beaucoup diminué depuis les années 1990.
La mondialisation contribue fortement à durcir la concurrence mais créé des nouvelles opportunités.
Les premiers et les derniers de la classe
Stimulant à long terme (gagnants)
La Suisse peut déjà prétendre faire des bons résultats dans des domaines tels que les services financiers, l’industrie électrique et les fabricants d’instruments de précision ainsi que les industries chimique, pharmaceutique et du plastique.
Les perdants
l’agriculture et l’industrie alimentaire ainsi que la construction et ses fournisseurs ne pourront pas profiter de la croissance si bien sûr elles continuent à se lamenter et n'essaient pas de trouver des solutions. Comme on dit « quand on a pas d'argent, on a des idées! ».
Comment ?
Demande accrue d’assurances, en Suisse comme à l’étranger
La prévoyance vieillesse privée gagne en importance (veillissement de la population)
La mondialisation et la déréglementation de marchés financiers à fort potentiel de croissance (Chine, etc.)
Chimie, pharmacie et plastique
L’attention croissante portée à la santé
Bon potentiel de demande dans les traitements de la santé (veillissement)
Fabrication d’articles en plastique novateurs à forte valeur ajoutée, notamment pour l’industrie automobile
Branche fondée sur le savoir, les services aux entreprises (tertiarisation de l’économie)
L’accroissement des interdépendances économiques (appel aux services de conseillers lors de restructurations ou d'externalisation d’activités)
Tertiarisation de l’économie (diffusion toujours plus large des techniques de communication)
Agriculture, industrie alimentaire
La déréglementation ne profitera guère à l’agriculture
Marché saturé (même dans les produits bio et du pays)
Marginales retombées avec une conscience écologique qui donnera un besoin accru en matériaux de construction sans impact sur la santé
Dans l'ensemble aucun effet positif direct sur la croissance
Conclusion
La Suisse doit donc améliorer la productivité du travail de manière ciblée et développer les avantages comparatifs de son économie, principalement dans les domaines à fort potentiel de la performance et de la capacité d’innovation technologiques. Autrement dit, elle doit "convertir le savoir en croissance".
Personnellement, je pense que la Suisse, si elle veut rester un pays leader dans bien des domaines, doit passer d'une économie de « valeur ajoutée » (comme c'est le cas actuellement) à une économie de « haute valeur ajoutée » et proposer des concepts novateurs, transformer les secteurs qui n'ont pas d'avenir avec des idées nouvelles (utilisation de biomasse pour faire du gaz naturel et utilisation de gaz naturel pour faire fonctionner des véhicules).
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